Rose Zéro - Marcel Devillers
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Marcel Devillers

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Sophie Delhasse

Rose Zéro, Communiqué de presse pour Art au Centre, Liège, 2020

Un oeil qui s’hypnotise dans la lecture de ses poésies murales, ici installées à même les vitrines. Le geste du peintre contamine réciproquement celui de l’auteur. Un déplacement, celui de la rétine qui poursuit dans un long travelling la ligne fermée du poème, une circonvolution qui rappelle les rouages d’une machine ou d’une courroie de transmission.

Frédéric Emprou

Le coeur est un smiley solitaire, Communiqué de presse pour État des lieux de l'amour, 2019

« Cinématique et cosmétique, Etat des lieux de l’amour s’apparente à des Cool memories, qui explorent des dimensions hybrides de la représentation de même que les frontières entre les registres. De façon subliminale et prismatique, les œuvres au mur de Marcel Devillers jouent et brouillent les cartes comme une façon de tourner autours de l’idée du tableau, entretenant délibérément la zone de floue sur le statut des choses et celui d’un récit diffus, dont le narrateur pourrait être alors Marcel l’auteur ou Devillers le plasticien, l’un dans l’autre, et réciproquement. »

Elsa Vettier

Note de lecture « Cette nuit je dors », Revue Critique d'Art n°52, 2019

« Le « je » du narrateur traverse les états de la matière, du liquide collant de la pulpe des fruits à l’évanescence des nuages de fumée de cigarette, et il ne cesse, dans une forme d’empathie avec son environnement, d’être résolument transformé par ce qu’il touche et qu’il voit. Au final, peut-être était-ce la traversée d’un chagrin d’amour. Une expérience incarnée qui a pour particularité de nous «arracher à ce que l’on tenait pour nôtre», d’ôter notre enveloppe, quitte à ce que ce soit le monde qui nous recouvre alors momentanément. »

Patrice Joly

Review au sujet de Coeur à cuir, Zérodeux, 2017

« Entre Sagan et Dustan, Duras et Dalida, la longue et intense déclamation /déclaration de l’artiste vient légitimer ce promontoire déserté et, le temps d’une brève intervention, lui redonner vie. De fait, ce texte performé par un artiste que l’on sent sous le coup d’une forte émotion apparaît lui-même comme une pièce majeure, sinon LA pièce de cette exposition dont toutes les composantes éparpillées semblent avoir été déposées dans le seul but de servir de décor à une lecture. »

Ingrid Luquet-Gad

Coeur à cuir, Communiqué de presse, Les Bains-Douches, Alençon, 2017

Ainsi Marcel Devillers ne travaille-t-il pas tant sur la peinture qu’avec elle ; ou plutôt en elle, s’appliquant à oeuvrer dans l’espace mental circonscrit par le genre. Peintre sans pinceaux, aguerri à la fréquentation quotidienne d’un atelier de peintre, la question est bien présente, mais elle l’est comme un flirt collé-serré aiguillonné par l’ivresse de l’interdit.

Ana Mendoza Aldana

La fleur carnivore attend l’insecte, 2015

Dans la pratique de Marcel Devillers, à travers les transfigurations qui s’y profilent, on flaire comme un danger ou un piège. Les choses, les mots, ne sont pas forcément ce qu’ils paraissent ou désignent.

Camille Paulhan

Éconduit mais courant, ENSBA, 2015

Mais la question de la peau s’envisage également du côté du recouvrement, comme dans Audimat, où des photographies d’actrices célèbres ont été poudrées d’une pellicule épaisse de mica concassé, les faisant autant disparaître dans leur individualité qu’apparaître dans une sédimentation de visages nacrés.